Cette hydrolienne est située sous le pont du Mont Blanc.
Cette année, dans le cadre du Lux Festival de Genève, du 27/01 au 05/02, l’accent est mis sur la faible consommation d’énergie.
Le pont du Mont Blanc à Genève, est précisément l’endroit ou le Rhône reprends naissance. Un effet entonnoir est subitement créé à cet emplacement, tant au niveau de l’air que de l’eau. L’œuvre que j’ai réalisé, est située sous le pont, côté rive droite, contre la passerelle flottante.
Cet objet métallique aux allures industrielles, vient se placer en immersion sous la structure du pont, précisément là, ou les courants d’eau et d’air reprennent de la vitesse, et juste à côté de la passerelle flottante, qui est plus proche d’une structure navale que d’une simple passerelle.
Les sons et les effets lumineux créés par la roue à eau, accentuent l’effet « vivant » de cet œuvre. A chaque fois qu’une nouvelle pale s’engouffre dans l’eau, la force du courant génère instantanément une impulsion électrique et fait jaillir de la lumière au rythme d’un cœur qui bat, ce qui donne l’impression d’un objet vivant.
Son but est de générer du courant pour alimenter des sources d’éclairage
Cette œuvre qui évolue en parfaite autonomie, s’éclaire uniquement grâce à l’énergie qu’elle déploie et participe à l’ambiance lumineuse underground crée sous le pont.
L’installation globale fait ressentir l’idée et les sensations des différents flux et éléments qui traversent ce lieu.
